La Cathédrale de fil. Olivier Roller à la chapelle du Château d'Angers
Édition
Un artiste / un monument
Entretien avec Nedjma Van Egmond
-
Pages : 16
-
Illustrations : 20
-
Format : 18 x 28 cm
-
Reliure : Broché
-
ISBN : 9782757705780
-
Prix : 8 €
-
Les atouts du livre
- Troisième titre d’une nouvelle collection au format original, entre art contemporain et patrimoine.
- Une œuvre originale créée pour un monument.
- Dans chaque catalogue, les œuvres sont photographiées in situ, au sein du monument qui les accueille.
Présentation
Chaque année, le Centre des monuments nationaux invite des artistes à investir tel ou tel monument dont il assure la gestion. De ces rencontres entre l’art contemporain et le patrimoine, naissent des œuvres profondément originales dont la trace sera désormais conservée dans chacun des titres d’une nouvelle collection : « Un artiste / un monument ».
Pour cette collection, Philippe Bretelle a imaginé un catalogue en plusieurs dimensions. Cette publication propose en effet deux niveaux de lecture. On découvre les textes et les notices sur un petit format 18 x 28 cm… qui se déplie sur un format poster de 36 x 58 cm, où les images du monument et des œuvres in situ prennent toute leur mesure. Une fois déplié, ce catalogue offre au lecteur une immersion totale dans l’exposition concernée.
Photographe français installé à Paris, Olivier Roller est né en 1972. Il se spécialise dans les portraits et particulièrement les figures du pouvoir : « Depuis 2009, je réalise une fresque photographique, cherchant à décrire le pouvoir et l'influence en ce début de XXIe siècle, par les individus qui le composent. »
Cette commande à l’artiste Olivier Roller présentée dans la chapelle du château fera écho à la tenture de l’Apocalypse tout en amenant une réflexion actuelle sur la sacralisation de la représentation de soi.
• Du 15 novembre 2017 au 4 mars 2018 : « De la cathédrale de pierre à la cathédrale de soi(e) ».
En partenariat avec le Mobilier national.
« Une tapisserie, ce sont deux fils entrelacés. J’utiliserai la métaphore du fil pour tisser une cathédrale, dans le château d’Angers, lié à la tapisserie par la tenture de l’Apocalypse. […] Architecturalement, la structure reprendra la forme classique de la cathédrale, en forme de croix latine, avec les inventions du Moyen Âge (arcs brisés et croisée d’ogives). Cette structure en métal, sera tissée de fils espacés (on perçoit à travers). Dans la symbolique, le métal est le squelette, le fil est la peau. […] Au-delà de ces multiples jeux de correspondance, cette installation est liée avec ce qui m’intéresse dans les photographies. En effet, je travaille les visages du pouvoir à la recherche de la matière : traces du temps sur les peaux, sur la pierre des statues, sur les fils des tapisseries. Mais elle m’intéresse aussi dans son questionnement sur le sacré, son détournement à l’heure actuelle, et la manière dont les gens se l’approprient. » (Olivier Roller)
Auteur(s)
Entretien avec Nedjma Van Egmond.