Édouard Albert. Un moderne au diapason des arts
Édition
Carnets d'architectes
Sébastien Cherruet
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Pages : 208
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Format : 16,5 x 21 cm
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Reliure : Broché
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ISBN : 9782757708460
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Prix : 25 €
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Présentation
Édouard Albert (1910-1968) a marqué l’histoire de l’architecture en France en développant le principe de la construction tubulaire, qui associe tubes d’acier et béton. L’architecte élève ainsi en 1961, rue Croulebarbe, le premier immeuble de grande hauteur de Paris, surnommé « gratte-ciel no 1 ». Au cœur de la capitale, le campus universitaire de Jussieu sera bâti selon le même principe alliant légèreté et flexibilité.
Dans ces deux réalisations manifestes, comme dans la plupart de ses projets, Albert exprime son attachement à la synthèse des arts en invitant peintres, sculpteurs, muralistes à compléter son travail d’architecte.
Cet ouvrage présente pour la première fois l’ensemble de ce parcours singulier, marqué par la recherche constante de l’invention : des projets d’églises aux propositions futuristes pour le commandant Cousteau en passant par la construction de maisons préfabriquées (Minimax) et d’une superbe bibliothèque universitaire à Nanterre. Édouard Albert a expérimenté tous les matériaux et une grande variété de formes. Théoricien, designer, enseignant, il a pleinement incarné les aspirations de son temps.
Les atouts du livre
- Première monographie de référence sur Édouard Albert
- La redécouverte d'un inventeur oublié, à l'origine de l'architecture tubulaire
- La présentation d'œuvres emblématiques et moins connues de la carrière de l'architecte
« J'aime bien l'idée qu'il puisse y avoir des architectes visionnaires. Ainsi bien avant le Centre Pompidou, Edouard Albert avait imaginé avec Jean Vilar un extraordinaire double-amphithéâtre pour le Théâtre National Populaire, avec bibliothèque, cinémathèque etc... Tous deux voulaient l'installer en face du CNIT à la Défense pour que celle-ci ne soit pas qu'un quartier d'affaires. »
« Cette première monographie de référence permet de redécouvrir un maître d’œuvre quelque peu oublié. Outre le récit en détail de l’édification de ce premier immeuble de grande hauteur parisien, elle rassemble également une série de réalisations moins connues d’Albert: des maisons préfabriquées Minimax à la bibliothèque universitaire de Nanterre, en passant par des propositions futuristes pour… le commandant Cousteau, dont une île artificielle. »
« L’excellente collection des Éditions du patrimoine, «Carnets d’architectes», se penche ici, à travers la plume de Sébastien Cherruet, sur Édouard Albert, principalement reconnu comme le créateur du premier gratte-ciel parisien. [...] Il a laissé une empreinte non négligeable sur l’évolution de l’architecture des Trente Glorieuses, la période des possibles. Si son nom est injustement oublié, ses réalisations restent dans la mémoire collective »
Sommaire
Édouard Albert, un moderne au diapason des arts
Les projets :
L'église du Sacré-Cœur
Les maisons Minimax
Le gratte-ciel n°1
L'amphithéâtre Jean Vilar
La bibliothèque de Nanterre
L'île artificielle
Annexes :
Répertoire des œuvres
Bibliographie sélective
Repères biographiques