Cathédrale Saint-Lazare d’Autun

• Des informations claires, exhaustives et bien organisées pour accompagner la visite et servir d’aide-mémoire aux amoureux du patrimoine et aux passionnés d’architecture religieuse
• Des illustrations qui mettent en valeur les détails comme l’ensemble de l’édifice, agrémentés de schéma et de plans qui aident à appréhender chaque aspect du monument
• Des références académiques pour poursuivre la lecture et la visite du reste de la ville (musée Rolin, etc.)

Ce petit guide concis mais érudit revient sur l’ensemble de l’histoire de la cathédrale Saint-Lazare, avant d’en présenter en détail l’extérieur, puis l’intérieur. C’est le compagnon idéal pour tout visiteur curieux de découvrir
les trésors, les beautés et les secrets de la cathédrale d’Autun, ou tout simplement d’apprécier son histoire et ses caractéristiques.

Grand vaisseau de pierre coiffé de tuiles vernissées, la cathédrale domine la petite cité bourguignonne du haut de son promontoire. Construite sur le modèle clunisien entre 1120 et 1146 à l’initiative de l’évêque Étienne de Bagé, la cathédrale Saint-Lazare devait accueillir les reliques de Lazare, ressuscité par le Christ (en réalité, ce sont celles de saint Lazare de Marseille qui s’y trouvent). Elle a titre de co-cathédrale, l’ancienne église Saint-Nazaire restant cathédrale d’Autun. Sa construction rapide contraignit à la consolider au cours des XIII^e et XV^e siècles, et l’incendie de 1469 conduisit à refaire intégralement les parties hautes du chevet et à édifier la flèche, sous la houlette du cardial Jean Rolin, dans le style gothique flamboyant.
Fleuron de cet édifice, qui hésite entre roman et gothique, son tympan du Jugement dernier qui orne l’accès à la nef. Son exceptionnel décor de sculpture romane comprend en particulier un étonnant zodiaque. La simplicité apparente des décors sculptés intérieurs rivalise, quant à elle, avec ses imposantes dimensions et ne doit pas égarer le promeneur : les chapiteaux de Saint-Lazare sont d’une étonnante complexité et d’un rare raffinement. La salle capitulaire, les bâtiments de l’évêché et surtout le musée Rolin complètent la découverte de la cathédrale.

André Strasberg est conservateur en chef du patrimoine, conservateur des antiquités et objets d'art de Saône-et-Loire.

Michael Vottero est conservateur régional adjoint (Dijon) au sein de la Conservation régionale des Monuments historiques (CRMH), direction régionale des Affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté.