Ambassades françaises du XXe siècle

Édition

Carnets d'architecture

Fabien Bellat

Couverture d'Ambassades françaises du XXe siècle
  • 176

  • 201

  • 16,5 X 21 cm

  • Broché

  • 9782757707500

  • 25 €

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Les atouts du livre

  • La diplomatie française vue à travers l'architecture de ses ambassades (Belgrade, Ottawa, Sarrebruck, Brasilia, Varsovie, Washington, Berlin) 
  • Une approche originale du travail de grands architectes : Eugène Beaudouin, Georges-Henri Pingusson ou encore Le Corbusier. 
  • Des réalisations où s'expriment l'architecture, mais aussi la décoration intérieure, les arts décoratifs et le mobilier.

Présentation

Au cours du XXe siècle, face aux transformations de la diplomatie, la France a dû réaliser un important rééquipement de ses chancelleries à travers le monde. Si auparavant la pratique du « bernard-l’hermite » diplomatique avait été la norme (par le phagocytage de bâtiments préexistants) la France chercha, après la Première Guerre mondiale, à étendre le nombre de ses installations neuves – le ministère des Affaires étrangères faisant alors appel à des architectes sélectionnés avec soin. Ceux-ci furent souvent des Prix de Rome, mais le ministère se montra plutôt ouvert dans ses choix, passant commande à des architectes, certes de formation académique, mais ayant su réinventer leur pratique au crible de la modernité. Ainsi c’est un véritable « modèle français » qui fut mis en place, influençant nombre d’autres grandes puissances. L’image de marque extérieure de la France évolua peu à peu d’une tradition modernisée de l'entre-deux guerres à l’affirmation d’une signature moderne pendant l’après-guerre et les Trente glorieuses. 
On retrouve ainsi plusieurs grands noms, dont certains ont déjà fait l’objet de « Carnets d’architectes » : Roger-Henri Expert, Eugène Beaudouin, Georges-Henri Pingusson, Le Corbusier et Guillermo Jullian de La Fuente, le trio Bernard Zehrfuss, Henri Bernard et Guillaume Gillet, ou André Rémondet.

Ces édifices dessinent une autre histoire de la modernité en France, sous l’angle de son institutionnalisation et de sa diffusion internationale. Plus récemment, l’architecture diplomatique a trouvé un nouveau souffle avec les bouleversements de la fin des années 1980, notamment à Berlin avec Christian de Portzamparc, ou Pékin avec une équipe franco-chinoise regroupée autour du cabinet d’Alain Sarfati.

Sommaire

- Essai

- Dossiers

1. Belgrade, Roger-Henri Expert, 1929

2. Ottawa, Eugène Beaudouin, 1938

3. Sarrebruck, Georges-Henri Pingusson, 1952

4. Brasilia, Le Corbusier/Guillermo Jullian de la Fuente, 1964-1970

5. Varsovie, Bernard Zehrfuss, avec Henri Bernard et Guillaume Gillet, 1970

6. Washington, André Remondet, 1977

7. Berlin, Christian de Portzamparc, 1997

- Annexes

Bibliographie

Archives consultées

Auteur(s)

Fabien Bellat est docteur en histoire de l’art de l’université Paris X. Il a enseigné en France, au Canada, et en Russie. Actuellement, il est maître de conférences associé et chercheur au laboratoire EVCAU à l’école d’architecture Paris-Val-de-Seine. Aussi actif dans les milieux muséaux, il a coopéré à l’exposition Le Nôtre au château de Versailles, et été commissaire d’une exposition sur la ville de Togliatti, présentée en Russie au musée d’Architecture à Moscou et au Palais de la Culture de Togliatti, puis en France à l’école d’architecture Paris-Val-de-Seine.
Il a notamment publié les essais Amériques-URSS Architectures du défi, et Une ville neuve en URSS, Togliatti. Il doit publier prochainement un nouvel essai, Varsovie, résurrection d'une capitale.

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